Église Notre Dame de Foy

L’église Notre Dame de Foy se situait dans le quartier habité autrefois par les pêcheurs étaplois près d’une ancienne fortification appelée les Cronquelets.

Si on veut la localiser aujourd’hui, elle se situait à l’angle de la rue Notre Dame et de la rue de l’hôpital. Autrefois dédiée à Saint Nicolas, elle prit le nom de Notre Dame de Foy en 1628. Le 2 février1628, un jésuite, le père de Baynast de Fafémont, frère ainé du sieur d’Hilbert à Etaples fit présent à ladite église d’une vierge miraculeuse à la condition qu’on lui chantât fêtes et dimanches un Salve Regina. Cette petite statue en bois provenait de la ville de Foy située près de Dinant en Belgique.

L’Eglise Saint Michel

Elle est édifiée au 13e siècle, connue pour son impressionnant autel sculpté en bois et ses statues et tableaux.

La première église Saint Michel se situait dans l’ancienne rue de l’Abreuvoir, sur l’actuelle place Jeanne d’Arc. Au moyen-âge cet emplacement appartenait au domaine de l’abbaye de Saint Josse. Elle aurait été construite en style roman au XIIIème siècle. Après de nombreuses restaurations, faites aux XVIIIème et XIXème siècle, il ne restait de roman dans cette église que le clocher, l’inter-transept, la voûte de la nef de gauche et quelques fenêtres. Elle contenait de nombreuses œuvres d’art dont les remarquables boiseries sculptées du grand autel, les stalles en bois entourant le chœur, les tableaux et sculptures des bas côtés. La chapelle Notre Dame de Foy abritait des ex voto et la statue Notre dame de Foy, très vénérée des marins.

La nouvelle église Saint Michel fut construite près de la place Général de Gaulle. Elle fut inaugurée le 3 juillet 1960 par Monseigneur Perrin. De plan rectangulaire, est élevée en béton armé et revêtue de dalles de ciment. Elle est située à un nouvel emplacement imposé par le plan d’urbanisme d’Etaples dressé après-guerre par l’architecte parisien Clément Tambuté. Même si le plan d’urbanisme initial, qui prévoyait de dégager les alentours de l’édifice, n’a pas été entièrement respecté, l’église s’impose dans le paysage urbain par sa taille et son architecture.

Chapelle Notre-Dame de la Garde

Construite vers 1890 par une famille étaploise, la famille Bigot, la chapelle Notre Dame de La Garde a connu une histoire particulière.

Toutes les familles de marins venaient y faire leurs prières et allumer des cierges, avant de partir pour les grandes campagnes de pêche. La tradition était d’y déposer des pièces de monnaie, tout un symbole pour espérer une fructueuse saison. Des fleurs y étaient déposées lors des anniversaires des disparus en mer. À chaque départ en mer, les marins se signaient en passant devant le Calvaire et à l’appel du patron, récitaient leur « Ave Maria ». Pour la saison du hareng, cette pratique s’accompagnait de 3 descentes du drapeau. Mais dans les années 1980, cette chapelle fut détruite accidentellement et priva les marins de cette tradition. En 1998, des marins pêcheurs créèrent l’association « Souvenir et Sauvegarde des traditions des marins pêcheurs étaplois » qui se chargea de l’étude et la reconstruction de cette chapelle en 2001.

Calvaire des Marins

Élevé en 1816, il est orné d’instruments de mer des disparus. Sont présents sur le monument : les statues de St-Jean, de la Sainte Vierge et de Sainte Marie-Madeleine.

Ce monument honore les pertes d’équipages entiers. Avant les grandes pêches, les marins se recueillent sur ce monument pour y effectuer une prière.